Il y a quelque chose d'étrange dans les peintures de Ridley Howard. Un sentiment d'inconfort s'en dégage, malgré leurs couleurs pastels aux tons apaisants. Peut-être est-ce dû à la présence de ses visages qui semblent vouloir s'échapper du cadre, sans véritablement y parvenir. Des paysages urbains à l'abstraction géométriques, en passant par des portraits, Howard semble s'amuser à dépouiller ses sujets, au cœur de scènes intimes, jusqu'à leur prêter un aspect froid et impersonnel.
RIDLEY HOWARD : 8 expositions à voir absolument en avril à Paris (et ailleurs en France)
Lolita Mang, Vogue France, March 28, 2024