Dana-Fiona Armour - All Too Human: Paris
Andréhn-Schiptjenko is pleased to present Dana-Fiona Armour’s very first solo exhibition to open the fall 2021 season. The opening will take place on Thursday September 2nd between 6 and 8 pm.
Armour, born 1988 in Willich, Germany, studied at the École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, from which she graduated in 2019. In the age of bio-editing and the Object-oriented Ontology movement - movement that can be summed up as a school of thought that rejects the privilege of human existence over the existence of non-human objects - it imagines a hybridization between the human and the object. By wishing to put the human and the object on the same level, Armour creates hybrids where the organic blends with the rigid forms of minimalism and conceptual art. Her work could also be characterized by a fusion of medicine, science and art - she has in fact collaborated with researchers and doctors on some of her projects.
The exhibition is comprised of a number of separate pieces but will also have the character of installation. A central piece of the exhibition will be the marble circle suspended in the middle of the room, 1.45m in diameter and perfectly matching the extent of the artist's skin.
By putting materiality in the foreground, the exhibition also consists of works in artificial silicone skins, hugging polished stainless-steel bars and thus draping their supple and soft surfaces around the curves of the cold, surgical bars. A third kind of works – growths of sorts - made of soapstone and exhibiting a surface as smooth as skin after long hours of sanding, punctuates the gallery space.
Is art, as a whole, in itself a dead element inserted into the life of human society? This is a profound question, which Armour attempts to answer by emphasizing calcification or crystallization as a tool for producing forms. Either way, her work fits in well with the urgency of the Anthropocene, offering a hybrid landscape in which human, animal and mineral intertwine –there could be nothing more realistic.
Extract from the text by Nicolas Bourriaud accompanying the exhibition.
With the support of Centre national des arts plastiques (National Centre for Visual Arts), France.
Andréhn-Schiptjenko a le plaisir de présenter la toute première exposition personnelle de Dana-Fiona Armour pour inaugurer la saison de l’automne 2021. Le vernissage aura lieu jeudi 2 septembre entre 18-20h.
Dana-Fiona Armour, née 1988 à Willich, Allemagne, a fait ses études à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, dont elle a été diplômée en 2019. À l’âge du bio-éditing et du mouvement Ontologie Orientée Objet – mouvement qui peut se résumer comme une école de pensée qui rejette le privilège de l'existence humaine sur l'existence d'objets non humains – Armour imagine une hybridation entre l’humain et l’objet. En souhaitant mettre l’humain et l’objet au même niveau elle crée des hybrides où l’organique se mêle avec les formes rigides du minimalisme et de l’art conceptuel. On pourrait également caractériser son travail par une fusion entre médecine, science et art – elle a d’ailleurs collaboré avec des chercheurs et médecins pour certains de ses projets.
L’exposition sera composée d’un certain nombre de pièces mais aura aussi le caractère d’installation globale. Une pièce centrale de l’exposition sera le cercle de marbre suspendu au milieu de la pièce, 145 cm de diamètre, chiffre correspondant parfaitement à l’étendu de la peau de l’artiste.
En mettant la matérialité au premier plan, l’exposition se compose également d’œuvres en peaux artificielles en silicone, épousant des barres en inox polis et ainsi drapant leurs surfaces souples et douces autour des courbes des barres froides, chirurgicales. Un troisième genre de pièces – on peut nommer cela des excroissances – crées en stéatite et ayant obtenu une surface aussi lisse que la peau après des longues heures de ponçage, ponctuent l’espace de la galerie.
L’art, dans son ensemble, est-il lui-même un élément mort inséré dans le vivant des sociétés humaines ? C’est une question profonde, à laquelle Armour tente de répondre en mettant en avant la calcification ou la cristallisation comme outil de production de formes. En tous cas, son travail s’inscrit dans l’actualité brûlante de l’anthropocène, car il propose un paysage hybride dans lequel l’humain, l’animal et le minéral s’entremêlent — rien de plus réaliste.
Extrait du texte de Nicolas Bourriaud accompagnant l’exposition.
Avec le soutien aux galeries / exposition du Centre national des arts plastiques.
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Dana-Fiona Armour
Installation view, Andréhn-Schiptjenko, Paris, France, 2021.
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Dana-Fiona Armour
Installation view, Andréhn-Schiptjenko, Paris, France, 2021.
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Dana-Fiona Armour
Installation view, Andréhn-Schiptjenko, Paris, France, 2021.
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Dana-Fiona Armour
Installation view, Andréhn-Schiptjenko, Paris, France, 2021.
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Dana-Fiona Armour
Installation view, Andréhn-Schiptjenko, Paris, France, 2021.
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Dana-Fiona Armour
Installation view, Andréhn-Schiptjenko, Paris, France, 2021.
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Dana-Fiona Armour
Installation view, Andréhn-Schiptjenko, Paris, France, 2021.
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Dana-Fiona Armour
Installation view, Andréhn-Schiptjenko, Paris, France, 2021.
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Dana-Fiona Armour, 1,45 diamètre (calcinose secondaire), 2021
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Dana-Fiona Armour, Donatien, 2021
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Dana-Fiona Armour, Ethan, 2021
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Dana-Fiona Armour, Excroissance #1, 2021
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Dana-Fiona Armour, Excroissance #4, 2021
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Dana-Fiona Armour, Excroissance #6, 2021
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Dana-Fiona Armour, Excroissance #7, 2021
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Dana-Fiona Armour, Excroissance #8, 2021