RIDLEY HOWARD - Shorelines: Paris
Andréhn-Schiptjenko is pleased to present Shorelines, Ridley Howard’s first solo-exhibition in France.
Ridley Howard experiments with how the elemental forces of painting, colour, shape and design coalesce into something with emotional resonance. His paintings display a cool yet personal relationship to both subject matter and image where simple depictions of people, architectural spaces and landscapes are infused with a specific painterly sensibility. The works incorporate the vernacular of vastly different genres of painting, among them high renaissance, pop art and abstraction. Subtle and deceptively straightforward, the paintings invoke a sense of monumentality while retaining a lingering intimacy and stillness.
The title of the exhibition, Shorelines, emphasizes the formal aspects of painting and the geometry of compositions, referring to the idea of the line as a paring down of sorts. However, the title is also poetic, reflecting a series of works that are exclusively coastal. The coast or beach is in many ways a neutral space, potentially dreamlike and universally experienced as a place outside of normal life. One may imagine encounters, experiences and feelings of alienation being heightened there. The landscape is somewhat abstract – a horizon line and mere hints of land. Similar to the ambience of the films of Eric Rohmer, an inspiration to the artist, the sea is a site where sensuality, levity, and existential gravity co-exist.
Often depicting cropped figures against backdrops of geometric abstraction, the protagonists as well the places depicted feel fictional yet familiar, as if there is a process of distillation taking place, turning reality into something dreamlike, offering an introspective intimacy with something that we do not fully comprehend. Much like film stills they evoke a larger narrative that we are not privy to.
With links to American figurative painting as well as to geometric abstraction Howard paints with exquisite care, imbuing his works with a lingering sense of time, of moments that are captured but not frozen. Windows, abstract shapes, sunglasses, and screens open to other realities, where flatness and vastness are entangled. His playful and minimal compositions pay homage to rudimentary collage, while his accomplished sense of colour and light embrace the possibilities of painting. There is also a play with scale in his work, where canvases range from monumental to miniature in size, further complicating the artist’s depiction of intimacy, where tightly cropped compositions often leave out details that would direct the viewer’s sense of narrative.
Ridley Howard (1973, USA) earned his MFA at the School of the Museum of Fine Arts Boston in 1999 and his BFA from the University of Georgia in 1996. He attended the Skowhegan School of Painting and Sculpture in 2000.
His work has been exhibited at numerous institutions including the Museum of Fine Arts Boston; The Atlanta Contemporary, Atlanta, GA; the National Academy Museum, New York; the High Museum of Art, Atlanta, GA; and the Knoxville Museum of Art, Knoxville, TN. Howard has been the recipient of the Joan Mitchell Foundation Grant, and the Pollock-Krasner Foundation Grant and he received the Rosenthal Family Foundation Award for Painting at the American Academy of Arts and Letters in 2020. He currently lives and works in Athens, Georgia USA.
Andréhn-Schiptjenko à le plaisir de présenter Shorelines, première exposition personnelle de Ridley Howard en France.
Ridley Howard expérimente comment les forces élémentaires de la peinture, de la couleur, de la forme et du design se fondent en quelque chose avec une résonance émotionnelle. Ses peintures présentent une relation d’apparente détachement mais personnelle à la fois au sujet et à l'image où de simples représentations de personnes, d'espaces architecturaux et de paysages sont imprégnées d'une sensibilité picturale particulière. Les œuvres intègrent la langue vernaculaire de genres de peinture très différents, parmi lesquels la haute renaissance, le pop art et l'abstraction. Subtiles et d'une simplicité trompeuse, les peintures invoquent un sentiment de monumentalité tout en conservant une intimité et un calme persistants.
Le titre de l'exposition, Shorelines (« Rivages »), insiste sur les aspects formels de la peinture et sur la géométrie des compositions, en faisant référence à l'idée de la ligne comme une sorte d’amenuisement. Mais ce titre contient également une force poétique qui reflète une série d'œuvres qui s’inspirent exclusivement de l’univers des rivages côtiers. De même que la plage, la côte est, à bien des égards, un espace neutre, potentiellement onirique et universellement vécu comme un lieu en dehors du quotidien. Dès lors, on peut imaginer que des rencontres, des expériences et des sentiments d'aliénation y sont plus intenses qu’ailleurs. Le paysage va jusqu’à devenir abstrait - une ligne d'horizon et de simples indices de bandes côtières. Semblable à l'ambiance des films d'Eric Rohmer, un élément d’inspiration pour l'artiste, la mer est un lieu où coexistent sensualité, légèreté et gravité existentielle.
Howard représente souvent des protagonistes tronqués, positionnés pardessus des arrière-plans abstraits et géométriques. Ces personnages de même que les lieux représentés semblent tout à la fois fictifs et familiers, comme si un processus de distillation était en cours qui transforme la réalité en un espace onirique offrant une intimité introspective que nous ne parvenons pas à comprendre entièrement. Tout comme les images fixes de films, ils évoquent un récit plus large qui nous est dissimulé.
En lien avec la peinture figurative américaine ainsi qu'avec l'abstraction géométrique, Howard travaille à un art pictural d’un grand raffinement, imprégnant ses œuvres d'une sensation du temps qui se prolonge, de moments capturés mais jamais figés. Fenêtres, formes abstraites, lunettes de soleil et écrans s'ouvrent à d'autres réalités, où l’horizontalité et l'immensité sont enchevêtrées. Les compositions ludiques et minimales de l’artiste rendent hommage aux techniques du collage élémentaire, tandis que son sens accompli de la couleur et de la lumière embrasse toutes les possibilités qu’offre la peinture. On peut également noter un jeu d'échelle dans son travail, où les toiles vont du monumental à la miniature, complexifiant encore davantage la représentation de l'intimité par Howard : des compositions étroitement recadrées laissent souvent de côté des détails qui dirigeraient le sens du récit de celui qui regarde.
Ridley Howard (1973, États-Unis) a obtenu son Master of Fine Arts à la School of the Museum of Fine Arts de Boston en 1999 et son Bachelor of Fine Arts de l’University of Georgia en 1996. Il a également passé une année à Skowhegan School of Arts en 2000. Son travail a été exposé dans de nombreuses institutions, comme le Museum of Fine Arts Boston; The Atlanta Contemporary, Atlanta, Géorgie; le National Academy Museum, New York; le High Museum of Art, Atlanta, Géorgie; et le Knoxville Museum of Art, Knoxville, TN. Howard a été le béneficiare de la subvention de la Fondation Joan Mitchell et de la subvention de la Fondation Pollock-Krasner. En 2020 il a reçu le Rosenthal Family Foundation Award for Painting à l’American Academy of Art and Letters.
Il vit et travaille actuellement à Athens, Georgia aux États-Unis.
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Installation view, Ridley Howard, Shorelines, at Andréhn-Schiptjenko, Paris, 2020. © C. Maignien
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Installation view, Ridley Howard, Shorelines, at Andréhn-Schiptjenko, Paris, 2020. © C. Maignien
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Installation view, Ridley Howard, Shorelines, at Andréhn-Schiptjenko, Paris, 2020. © C. Maignien
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Installation view, Ridley Howard, Shorelines, at Andréhn-Schiptjenko, Paris, 2020. © C. Maignien