Overview
Andréhn-Schiptjenko is pleased to announce the opening of vanitas, José León Cerrillo’s second solo exhibition in Paris. 
 
Cerrillo’s artistic practice interrogates the potential of pure abstraction across a diverse range of media, including printed posters, drawings, diagrams, sculptures, installations, and performance. His work conceptualises abstraction as a process of materialisation that inevitably encounters failure—manifesting as voids, absences, or paradoxes that challenge conventional perceptions of abstract form.
 
vanitas, featuring sculptures, prints, and large-scale ceramic works, extends Cerrillo’s ongoing exploration of the void as a generative space for abstraction. It presents one instance in a sequence of variations—one ceramic piece, a torso, and a series of lithographs—each engaging with the recurring motif of absence. If the traditional vanitas composition reflects on mortality and the ephemerality of existence, Cerrillo’s vanitas expands this discourse by addressing emptiness not as negation but as a space of possibility. The ineffable void, rather than signifying nothingness, becomes a site for abstraction’s emergence, unbound by fixed conceptual designations.
 
The large ceramic panels—produced at the renowned Ceramica Suro in Guadalajara, Mexico—depict an interlinked series of negative spaces, evoking a chain of absences or successive voids. Meanwhile, the concave torsos, turned “inside out”, function as hollow  mirror images of the original sculptural form, assuming new identities as fruit bowls, vases, or reflective surfaces. Through this interplay between abstraction and figuration, the work prompts a reconsideration of the process of interpretation and the creation of meaning.
 
The lithographs composed as still lives, evoke painting, photography and image making,  engaging with the conceptual tension between surface adhesion and repulsion. Technically, the process involves hydrophobic techniques: oil-based ink adheres only to the non-wetted areas of the stone, creating an inherent contradiction—achieving the visual effect of liquid splashes, a “wet look”, through a process that inherently resists moisture. Incorporating the motifs from the ceramic works and the torsos, the imagery is initially composed on glass and then scanned before undergoing the lithographic process, where each piece is then “erased” directly on metal plates - while certain images may be repeated, differences in colour and paint application result in distinct and unique outcomes. 
 
José León Cerrillo (b. 1976) lives and works in Mexico City. He received his BFA from the School of Visual Arts and his MFA from Columbia University, both in New York. His work has been included in significant international exhibitions, such as the Okayama Art Summit (curated by Liam Gillick, 2016), the Gwangju Biennale (curated by Maria Lind, 2016), Registro 04 at MARCO Monterrey, Mexico, and The New Museum Triennial (curated by Lauren Cornell and Ryan Trecartin, 2015). His practice extends to outdoor sculpture, with permanent installation at the Domaine du Muy in France.
 
FRANÇAIS 

Andréhn-Schiptjenko a le plaisir d'annoncer le vernissage de vanitas, la deuxième exposition personnelle de José León Cerrillo à Paris. 

 

La pratique artistique de Cerrillo interroge le potentiel de l'abstraction pure à travers divers médias, y compris des affiches, des dessins, des diagrammes, des sculptures, des installations et des performances. Son travail conceptualise l'abstraction comme un processus de matérialisation qui rencontre inévitablement l’échec. Dans ses œuvres, cela se manifeste par des vides, des absences ou des paradoxes qui remettent en question les perceptions conventionnelles de la forme abstraite.

 

vanitas, qui réunit sculptures, estampes et œuvres en céramique d’envergure, prolonge l’exploration continue de Cerrillo sur le vide en tant qu'espace générateur d'abstraction. Elle offre trois propositions de séquence de variations, chacune comprenant une pièce en céramique, un torse et une série de lithographies et explorant le motif récurrent de l'absence. Si la composition traditionnelle du vanitas interroge la mortalité et l'éphémérité de l'existence, le vanitas de Cerrillo élargit ce discours en abordant le vide non pas comme une négation, mais comme un espace de potentialité. Ce vide ineffable, loin de signifier le néant, devient un lieu où l’abstraction émerge, affranchie de toute désignation conceptuelle figée.

 

Les grands panneaux de céramique, réalisés au sein du réputé atelier Ceramica Suro de Guadalajara, au Mexique, représentent une série d'espaces négatifs interconnectés, évoquant une chaîne d'absences ou une succession de vides. Parallèlement, les torses concaves et retournés fonctionnent comme des images miroir creuses de la forme sculpturale originale, adoptant de nouvelles identités comme des coupes de fruits, des vases ou des surfaces réfléchissantes. Par cette interaction entre abstraction et figuration, l’œuvre incite à une reconsidération du processus d’interprétation et de la création de sens.

 

Les lithographies composées comme des natures mortes évoquent la peinture, la photographie et la création d'images, tout en engageant une tension conceptuelle entre adhésion et répulsion de la surface. Techniquement, le procédé repose sur des techniques hydrophobes en utilisant une encre à base d’huile qui n'adhère qu'aux zones non mouillées de la pierre. Cela crée une contradiction inhérente : obtenir un « aspect mouillé » ressemblant à des projections liquides, grâce à un processus qui, par nature, repousse l’humidité. Incorporant les motifs des œuvres en céramique et des torses, l'imagerie est initialement composée sur verre avant d’être scannée, puis soumise au processus lithographique, au cours duquel chaque pièce est ensuite « effacée » directement sur des plaques de métal. Si certaines images peuvent être répétées, les variations de couleur et d'application de la peinture donnent des résultats distincts et uniques. 

 

José León Cerrillo (né en 1976) vit et travaille à Mexico. Il a obtenu son BFA  à la School of Visual Arts et son MFA à l'université Columbia, toutes deux à New York. Son travail a été présenté dans d'importantes expositions internationales, notamment l’Okayama Art Summit (sous la direction de Liam Gillick, 2016), la Biennale de Gwangju (sous la direction de Maria Lind, 2016), Registro 04 à MARCO Monterrey, Mexique, et la Triennale du New Museum (sous la direction de Lauren Cornell et Ryan Trecartin, 2015). Sa pratique s'étend à la sculpture en extérieur, avec une installation permanente au Domaine du Muy en France.

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